I. Le problème de la distribution.
En effet en Espagne la région de Barcelone est proche du déséquilibre alors que la région de Madrid vit normalement.
II. Le prix de l'eau
Depuis les année 1990, le prix de l'eau n'a cessé d'augmenter et cela dans beaucoup de pays. Le prix que l'on paye pour l'eau dépend principalement de 3 facteurs: le coût de transport de sa source à l'utilisateur, la demande totale en eau, et les subventions. Le traitement pour enlever des polluants peut aussi s'ajouter au coût initial. Le coût de transport de l'eau est surtout déterminé par la distance qu'elle doit parcourir et la hauteur à laquelle elle doit être montée. Pour ne pas à payer le transport devenant de plus en plus cher, certains pays préfèrent investir sur des aménagements tel que la Chine qui construit trois canaux pour transférer l'eau du fleuve Yangtze vers Pékin et d'autres zones en croissance rapide dans les provinces du nord. L'eau devient rare, les pompages des nappes phréatiques sont plus coûteuses, la profondeur de l'eau étant plus grande.
En Inde, la rareté de l'eau a poussé certains paysans à faire des profits en vendant leur eau au lieu de cultiver. L'eau qu'ils utilisaient auparavant pour irriguer leurs cultures est pompée des puits et envoyée par camion dans les villes proches. Les paysans récoltent de l'eau plutôt que de la nourriture tout en contribuant à un prélèvement élevé dans les nappes phréatiques.
L'eau est de nos jours gérée comme si elle n'avait aucune valeur, alors que c'est une ressource précieuse qui permet la vie, et est de plus en plus rare. Un étape clé dans l'évolution vers une gestion plus rationnelle de l'eau est d'attribuer un prix à l'eau qui reflète sa valeur et sa rareté. Cela peut, bien sûr, se traduire par des hausses substantielles de prix qui affectent particulièrement les familles à bas revenus. Le meilleur moyen d'éviter ce problème est d'utiliser un système de prix par paliers où un faible niveau de consommation (celui requis pour satisfaire les besoins de base) est bon marché, alors que les prix augmentent avec de plus hauts niveaux de consommation. A Osaka au Japon, par exemple, les utilisateurs paient un tarif mensuel fixe qui correspond à 10 mètres cubes d'eau; au delà, les prix augmentent par paliers de 0,70 Euros par mètre cube à 2,50 Euros ou plus pour des utilisateurs massifs d'eau. De plus, s'assurer que les familles les plus démunies puissent être raccordées à un réseau d'eau fiable les protège de payer le prix fort exigé par les vendeurs privés.
Même si fixer des tarifs raisonnables pour l'eau peut provoquer des problèmes politiques à court terme, cela conduit aussi à des gains de performance substantiels à long terme, et élimine ainsi une dépense perverse des budgets gouvernementaux. Des prix plus hauts conduisent des agriculteurs et les industries à utiliser l'eau de manière plus efficace et encourage les ménages à acheter des équipements plus économes en eau. Cela réduit la quantité d'eau gâchée. De nombreuses améliorations en efficacité sont relativement peu coûteuses, et la plupart s'amortissent très rapidement. Toute amélioration qui réduit l'utilisation d'eau chaude se récupère rapidement financièrement parce qu'elle économise de l'énergie et de l'eau.
Quelques chiffres :
Dans l'Union Européenne, les plus fortes hausses ont été enregistrées dans les pays de l'Europe du Nord, qui ont vu leur prix de l'eau augmenter d'environ 30% entre 1990 et 1994 .
France : il est de 2.63 € pour l’eau froide et de 4.50€ pour l’eau chaude.
Belgique : il est de 2.43€ mais les 15 premiers m3 sont gratuits par habitant et par an.
Grèce: le prix est d’environ 0.96€.
Espagne:0.90€ le m3 est le prix moyen de l’eau mais les agriculteurs paient un prix fixe moins élevé par hectare.
Angleterre:le prix moyen est de 1.63€.
Suisse:1.09€ le m3 d’eau mais l’assenissement est gratuit .
Hongrie:c’est le pays le moins cher d’Europe
Allemagne:le pays le plus cher de l’Europe,3.62€ le m3.
U.S.A : l’eau est à 1.06€ le m3.
Japon : le pays du soleil levant ,le m3 d’eau est le moins cher du monde,0.07€ seulement.